BENNOO A LA CROISEE DES CHEMINS!
MADIEYE MBODJ, PORTE-PAROLE DE YOONU ASKAN WI / MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE POPULAIRE :Partis politiques, Société civile : Mesurer nos responsabilités historiques dans la victoire ou la défaite des forces populaires et citoyennes
A moins de six mois de l’élection présidentielle de février 2012, il s’avère urgent d’interpeller l’ensemble des forces véritablement patriotiques, partis politiques comme société civile, sommées de mesurer leurs lourdes responsabilités, individuelles et collectives, au regard des graves périls qui guettent notre peuple et notre pays.
Est-il besoin de s’appesantir sur les constats ?
Les masses populaires des villes et des campagnes souffrent. Chaque jour que Dieu fait, nos concitoyens souffrent et meurent du chômage endémique des jeunes, des hausses incessantes des prix, des coupures incessantes d’électricité, des inondations récurrentes, du sabotage de l’école, de la santé, de la distribution des intrants agricoles et des campagnes de commercialisation. A cela s’ajoutent le piétinement constant de l’éthique et l’érection des antivaleurs en modèles de vie et de comportements, sans oublier la guerre meurtrière qui perdure en Casamance.
Pendant ce temps, comme pour narguer nos compatriotes, Abdoulaye Wade et les siens se livrent sans retenue au pillage systématique de toutes les ressources nationales, financières, foncières, minières, immobilières et autres, multipliant les scandales politico-financiers, les actes de corruption et de mal-gouvernance, au plus grand mépris des lois, des règlements et de la charte fondamentale de notre pays, la Constitution.
Après les milliards engloutis dans la mégalomanie des dépenses de prestige, synonymes opportunément de dessous de tables fort juteux (n’est-ce pas Monsieur 15% ?), le jeu favori de nos rois et princes rime présentement avec distribution à la pelle (‘’asaaloo asabombe’’) des deniers du contribuable, à coups de millions voire de milliards, de véhicules 4x4, minibus, billets de pèlerinage et autres largesses faciles, jetées allègrement par dessus les fenêtres du palais.
Des mouvements de soutien, des écuries de lutteurs, des chefs de village, des imams et autres marabouts, soigneusement triés sur le volet, deviennent opportunément les bénéficiaires de cette ‘’générosité légendaire du Chef de l’Etat’’.
Dans le même temps, Monsieur Wade, pour appâter les puissances occidentales, joue au sergent éclaireur des Sarkozy, Obama et autres Cameron, se permettant même de sommer Kadhafi de la Libye et Assad de la Syrie de ’’quitter le pouvoir pour éviter un bain de sang à leurs peuples’’ !!!
L’œil rivé sur le marché juteux du pétrole et de la reconstruction des pays détruits, voici la recolonisation armée en marche. Sous couvert de « protection des populations civiles », les forces de l’ONU et de l’OTAN bombardent et massacrent à leur guise, avec les applaudissements de certains de nos ‘’Présidents d’Afrique’’, fraichement en Côte d’Ivoire, actuellement en Libye.
Il est clair que Monsieur Wade, comme écrit dans la déclaration du 09 Août 2011 de la Délégation Exécutive Nationale de YOONU ASKAN WI, « ne prépare pas une élection régulière, transparente, démocratique et pacifique. Il s’emploie à réussir par tous les moyens un hold up électoral parfait, un coup de force lui permettant d’imposer son clan’’.
Recherche effrénée d’un troisième mandat clairement anticonstitutionnel (‘’maa waxoon waxeet’’), achat massif des consciences, blocage volontaire de l’inscription des jeunes sur les listes électorales, rétention préméditée des cartes d’électeurs dans des zones réputées favorables à l’opposition, par suite du redécoupage scélérat et froidement calculé de plusieurs collectivités locales, carte électorale nationale taillée sur mesure, arsenal répressif renforcé : tout y passe, feignant d’oublier que « Ku soppi fal, sàppi folli la ! » (Elu par la soif de changement, le trop plein de déception fera ta chute).
Il cherche visiblement à se proclamer lui-même vainqueur dès le 1er tour, afin de s’installer au pouvoir, le temps de chauffer la place au poulain de son choix ; ou alors, avec le même dispositif de fraude, il s’efforce de réunir les conditions du passage en force du candidat de sa galaxie. Pour préparer l’opinion, inhiber ou étouffer dans l’œuf toute velléité de résistance citoyenne et populaire face à son coup de force prémédité, Wade mise sur la division et l’émiettement de l’opposition, des forces populaires et citoyennes plus généralement, ainsi que sur les faux ralliements et soutiens, exhibés à longueur de journée par la machine à propagande de la RTS.
L’objectif ici est d’enfoncer d’ores et déjà dans la conscience collective des Sénégalais l’idée, fausse évidemment, selon laquelle les jeux sont déjà faits, les citoyens électeurs ont déjà voté en faveur du clan Wade !!!
L’opposition se fera t- elle le complice, conscient ou inconscient, d’une telle forfaiture ? L’on peut légitimement se demander si l’opposition sénégalaise, incarnée principalement aux yeux de l’opinion par la coalition BENNOO SIGGIL SENEGAAL, a vraiment envie de remporter les élections ou si elle a réellement la capacité de relever le défi des gens d’en face.
Si par malheur les forces populaires et citoyennes perdaient la bataille face au clan Wade, une telle catastrophe devrait alors être essentiellement imputée aux tergiversations, aux incohérences et aux combats d’arrière garde au sein de l’opposition, ou en définitive à son manque de crédibilité et à la faillite de ses élites.
En 2009, BENNOO SIGGIL SENEGAAL a incontestablement cristallisé l’aspiration du peuple à un vrai changement, ainsi que le rejet sans équivoque, par les citoyens électeurs, du projet wadien de dévolution dynastique du pouvoir. Amplifiant la dynamique, le mouvement populaire du 23 juin 2011 a redonné vigueur à la démocratie citoyenne directe, par la reconquête de la souveraineté du peuple, assumant debout devant l’Assemblée nationale, la légalité et la légitimité constitutionnelles, jusqu’à imposer la volonté populaire à Wade et à ses députés.
Ainsi, face à la détermination des forces vives unies dans la diversité du mouvement social, politique, citoyen et populaire, s’échoua dans la mer de Ndaayaan le projet de loi du clan Wade « instituant le ticket présidentiel ».
Qui prendra la responsabilité de briser cette dynamique unitaire transcendant les frontières et logiques étroites de « la société politique », les suspicions, méfiances et méprises de « la société civile », pour l’émergence d’une authentique lame de fond capable d’en finir avec le système Wade ?
Qui prendra la responsabilité de renvoyer aux calendes grecques l’opportunité de l’application effective des conclusions des Assises nationales du Sénégal, initiative inédite et féconde d’élaboration collective d’une vision partagée, de portée stratégique, pour la refondation de notre Etat, de notre République, de notre démocratie, de notre projet panafricaniste de développement économique, social, culturel et écologique ?
Qui prendra la responsabilité de donner un cynique coup de pouce à la volonté affirmée de Wade et des siens de se pérenniser au pouvoir ? Tels sont les enjeux qu’aucune stratégie électorale gagnante au service du peuple ne saurait mettre sous le boisseau. L’heure n’est point aux aventures solitaires, aux calculs étroits, ni aux candidatures de positionnement, de diversion, de provocation, de division ou de marchandage.
Le pouvoir a toujours bénéficié, et il bénéficiera toujours, de la parcellisation des luttes politiques, démocratiques, sociales, populaires et citoyennes. Chaque citoyen a le droit de choisir la forme de son engagement, et mérite que les autres citoyens respectent son choix, à la seule condition qu’il s’agisse d’un engagement à servir la vraie cause du peuple.
Décréter que la société civile ne représente rien, qu’elle ne saurait servir tout au plus que d’appendice aux partis politiques, ou prétendre que les partis politiques ont fait faillite, ont fait leur temps, relèvent de visions tronquées, donc fausses, de la réalité des combats de notre temps. L’engagement politique est un devoir citoyen, l’engagement citoyen est un sacerdoce politique, au sens vrai du terme.
Honte alors à qui se dérobe pendant que Sunugaal sombre dans les flots du régime prédateur des Wade ! La ‘’candidature de l’unité et du rassemblement’’, prônée par Bennoo Siggil Senegaal, si elle a un sens, ne saurait être la candidature du seul Bennoo Siggil Senegaal., des seuls partis politiques. Elle exige ce que le camarde Amath DANSOKHO appelle ‘’la dilatation du Bennoo’’, ou ce que moi-même je nomme une ‘’transcroissance du bennoo’’, à travers la nécessité impérieuse de promouvoir sans retard le bennoo du peuple et des citoyens...
Le bennoo est une exigence du peuple, le bennoo du peuple et des citoyens ne saurait avoir qu’une seule équipe, qu’un(e) seul(e) candidat(e) », qu’une seule stratégie, unitaire et gagnante (in article de presse : ‘’Les sept plaies du régime de Wade’’, 25 Février 2011). C’est dans cette perspective que BENNOO ALTERNATIVE 2012 a, dès le départ, inscrit sa démarche et ses objectifs.
Malgré les incompréhensions, parfois les invectives, les préjugés, les procès d’intention voire les procès en sorcellerie, malgré les obstacles et les insuffisances inévitables, BENNOO ALTERNATIVE 2012 s’efforcera de garder le cap : le cap d’une dynamique unitaire en construction au service exclusif du peuple sénégalais, le cap d’une contribution de poids à la mise en place de cette large alliance nationale qu’attendent les Sénégalais pour ‘’en finir avec le système Wade, refonder la République sur des bases démocratiques, populaires et citoyennes, telles que tracées par les conclusions des Assises Nationales’’.
Le temps nous est désormais compté, les acteurs politiques et sociaux, BENNOO SIGGIL SENEGAAL en particulier, se doivent de hâter résolument le pas, se départir des certitudes faciles, du flou artistique et des travers du ‘’marché muusante’’, pour se hisser à la hauteur des attentes populaires et citoyennes : la victoire est à ce prix, ensemble nous en avons les moyens, ensemble nous pouvons.
El Hadji Momar SAMBE, Secrétaire Général du RTA-S :LETTRE AUX AMIS DE
BENNOO SIGGIL SENEGAAL ENGAGES DANS L'INITIATIVE DE BENNOO ALTERNATIVE 2012.
CHERS AMIS,
Voilà que par deux publications, celle de Madieye Mbodj à la suite de celle de El Hadj Ibrahima Mbow, des camarades de Bennoo Siggil Senegaal interpellent celui-ci sur ses responsabilités, l’accusant presque d’être dans une posture de tergiversation, de « muusante », non sans savoir ce qu’est Bennoo, ses lourdeurs, comment il fonctionne, non sans participer régulièrement aux délibérations et prises de décision qui rythment la marche de la coalition.
Ces contributions se situent à un moment où il est annoncé à travers la presse la constitution officielle de la coalition « Bennoo Alternative 2012 » (encore un autre « Bennoo » !), comme pour préparer l’opinion à sa survenue et à sa légitimation.
Devant de tels « Appels à la responsabilité », je ne puis garder le silence sur ce qui me semble être une grave erreur qui risque de coûter cher au projet que nous avons en partage : BATIR SUR LA BASE D’ACCORDS POLITIQUES ACTES UNE EQUIPE ET UN CANDIDAT DE L’UNITE ET DU RASSEMBLEMENT.
Je ne comprends pas qu’après avoir déroulé ensemble un parcours où rien ne fut donné d’avance, un parcours où tout fut construit pas à pas dans des joutes théoriques passionnées mais aussi dans un combat sur le terrain contre les politiques de Wade, que certains d’entre nous (le groupe de 05 partis), dans la toute dernière phase du processus, éprouvent le besoin de créer une coalition nouvelle.
CELA JE NE LE COMPRENDS PAS !
Après avoir à plusieurs reprises attiré l’attention sur le caractère erroné de la consistant à construire la jonction des forces politiques de Bennoo et celles de la société civile dans l’exclusion démarche et les suspicions qu’elle peut faire naître, je voudrais ici soulever quelques questions dont les réponses peuvent éclairer l’opinion.
CHERS AMIS, JE NE COMPRENDS PAS
1- Pourquoi, si nous partageons au niveau de Bennoo la nécessité de l’unité de toutes les forces de Bennoo, avoir créé une groupe de 05 partis de Bennoo distinct de Bennoo œuvrant pour la jonction avec les forces de la société civile acquises aux conclusions des Assises nationales, sans en référer à Bennoo ?
2- Pourquoi après avoir « embarqué » un certain nombre de partis (dont le RTA-S) dans l’initiative réalisant en pratique ce qui était théorisé depuis longtemps au niveau de Bennoo, avoir conçu en dehors de ces forces-là l’agenda, le format, jusqu’au nom et logo à donner à la nouvelle coalition, en dépit des alertes et critiques constructives quant à la gestion du projet d’élargissement ?
3- Pourquoi, après en avoir délibéré (le 1er août 2011) et avoir retenu d’une part de surseoir au projet de l’AG de constitution d’un cadre différent de Bennoo, d’autre part de confier la tâche de jonction avec les forces de la société civile à Bennoo et à son groupe de travail, sentez-vous la nécessité d’appeler à la création d’un nouveau cadre appelé « Benno Alternative 2012 » ?
4- Pourquoi, après que le groupe de travail de Bennoo en charge de la tâche de jonction a envoyé (le 16 aout 2011) à ces forces de la société civile identifiées tous les documents de Bennoo, en vue de préparer une rencontre de concertation sur les bases politiques devant présider à l’unité appelée de tous les vœux, éprouvez-vous le besoin de lancer une nouvelle coalition ?
5- Pourquoi, sans concertation et sans accord préalable entre toutes les forces sans exclusive de Bennoo acquises à l’idée d’une candidature de l’unité et du rassemblement, lancer la création d’un nouveau cadre au risque de diviser ce Bennoo rassemblant plus de 30 partis et organisations ?
6- Pourquoi avoir choisi de soustraire de la démarche, du processus de construction de l’unification entre Bennoo et les forces de la société civile, plus de 27 partis et organisations parmi les plus représentatifs de l’opposition, leur dénier le rôle d’acteurs de cette construction jusque dans le format, l’agenda et les modalités, pour confier celle-ci aux seuls 05 partis initiateurs ?
CHERS AMIS, JE NE COMPRENDS PAS
7- Comment peut-on vouloir l’unité de Bennoo avec les forces de la société civile et provoquer la division au sein même du Bennoo dans lequel on a construit pendant plus de 2 ans les bases politiques de cette unité ayant abouti à la victoire lors des élections locales de 2009, à l’élaboration d’un projet de constitution commun, d’un projet de programme de transition commun et d’une stratégie électorale globale commune dans un processus de complète transparence, de complète délibération, de débats contradictoires et passionnées sur chaque question soulevée ?
8- Comment peut-on parler de « transcroissance » ou de « dilatation » de Bennoo si l’opération dans sa réalisation exclut de fait 27 partis et organisations sur les 32 signataires de la déclaration du 28 mai ayant acté leur engagement ferme pour la candidature de l’unité et du rassemblement ? Ne faudrait-il plutôt parler de rétrécissement (05 Bennoo + Société civile) en lieu et place de la dilatation (32 Bennoo + Société civile) ?
9- En quoi et sur quoi Bennoo a-t-il dévié de la dynamique unitaire construite dans la douleur pour justifier sa mise hors course dans la construction transparente et concertée de la jonction avec les forces de la société civile ? Où se situe la ligne de démarcation politique justifiant la création d’une nouvelle coalition, d’un nouveau « Bennoo » ?
10- Quand demain ce « nouveau Bennoo » sera porté solennellement sur les fonds baptismaux pour consacrer urbi et orbi l’existence de 03 Bennoo, qui aura pris sur lui la responsabilité historique de dessiner une nouvelle configuration de Bennoo ? Ceux qui n’ont pas hâté le pas vers les forces de la société civile ou ceux qui auront accéléré le pas au prix de s’aliéner une bonne partie de la famille Bennoo Siggil Senegaal, au point de diviser celui-ci ?
11- Faudra-t-il demain appeler à la responsabilité de tout le monde pour recoudre ce qu’on a déchiré aujourd’hui ? sera-t-il possible alors de rétablir les liens qu’on aura rompu aujourd’hui, d’amollir ce qu’on aura consacré et cristallisé aujourd’hui ?
12- Cette option n’exprime-t-elle pas un choix délibéré considérant que peu importent le nombre et la qualité de ce qu’on perd, l’important est dans la réalisation de la jonction quelle qu’elle puisse être ? Ne rappelle-t-elle pas la fameuse théorie du « ça passe ou ça casse » ou du « si ça marche c’est tant mieux, sinon c’est tant pis ! » ?
CHERS AMIS, JE NE COMPRENDS PAS !
13- Au nom de quoi, les 05 de Bennoo peuvent-ils s’approprier le label « BENNOO » patrimoine commun de tous les partis de Benno ? Ne pensez-vous pas que cela peut créer dans l’opinion une confusion avec la floraison de plusieurs cadres appelés Bennoo ( Bennoo Siggil Senegaal, Bennoo Taxawal Senegaal, Bennoo Alternative 2012) ?
14- Peut-on avoir une stratégie gagnante dans une dynamique unitaire inclusive et exclure près de 27 formations politiques comptant parmi elles les plus représentatives de l’opposition au régime de Wade et avec lesquelles on a construit pendant plus de 03 ans des accords fondateurs de la nouvelle République qu’on appelle de tous ses vœux ?
NON, JE NE PUIS COMPRENDRE UNE TELLE DEMARCHE ! NON JE NE PUIS L’ADMETTRE ET NE L’ADMETTANT, JE NE PUIS M’Y ASSOCIER.
CHERS AMIS, CE QUE JE COMPRENDS ET ADMETS C’EST DE :
- nous en tenir à nos conclusions du 1er aout 2011 de gérer de manière transparente et concertée la jonction avec les forces de la société civile comme nous l’avons fait pour toutes les autres taches,
- recevoir le feed-back de ces forces sur les différentes conclusions actées dans Bennoo,
- tenir ensemble entre Bennoo et toutes ces forces le séminaire de la dernière étape qui doit aboutir, sur la base de l’unité politique, a la confection d’une équipe et a la désignation d‘un capitaine de l’équipe.
Recevez, chers amis, mes salutations militantes pétries dans la conviction que :
UNIS NOUS VAINCRONS, DESUNIS NOUS PERDRONS !
Réew dañ koy péncoo, Ken du ko pàccoo !
Bennoo dañ koy péncoo, Ken du ko pàccoo !
Dakar le 05 septembre 2011
El Hadji Momar SAMBE
Secrétaire Général du RTA-S,
membre de Bennoo Siggil Senegaal
Barthélemy Dias ne porte pas dans son coeur la coalition Bennoo alternative 2012. En marge de la cérémonie organisée en hommage au professeur Oumar Sankharé, le patron des Jeunesses socialistes a déclaré que ce que Bennoo alternative 2012 est en train de faire n’est rien d’autre qu’une « tentative de sabotage ».
« C’est triste de voir des intellectuels de haut niveau avoir un comportement de ce genre. Vous êtes avec des gens avec qui vous cheminez pendant des années, vous fixez un agenda de travail solide et, pour des raisons crypto-personnelles, certains individus qui n’ont jamais participé à une quelconque élection dans ce pays, qui sont incapables de prouver et de démontrer leur représentativité politique, se permettent de dire qu’ils vont mettre en place Bennoo alternative 2012, c’est aberrant », peste Barthélemy Dias.
« Ce que j’avais dit à Talla Sylla avec sa coalition Bennoo Taxawal Sénégal, je le redis aux initiateurs de Bennoo alternative 2012. C’est de l’escroquerie intellectuelle. Utiliser le nom Bennoo pour aller créer une autre entité, c’est malhonnête », ajoute-t-il.
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